Vider le sac, oui mais lequel ?
Vous ne me comprenez pas ?
Moi non plus.
C’est étrange à dire, mais ça continue.
Ça
s’enroule autour et partout;;; tiens tu la veux ton écharpe autour de ton cou
amovible !
Alors suspends toi pour mettre ton être debout!
Inconstant, tapis volant pour saltimbanques.
Le mot c’est le nuage, alors tu le prends, tu le serres, il est la tripe qui te tord mais il t’échappe comme la pluie.
Tu te sais pris dans sa nasse, mais rien n’est là
maintenant pour te sortir d'ici, ne reste plus que les crabes, alors mets le feu à gros bouillons!
Sur ces dos enrubannés à la vanille de
novembre, d’autres se sont éteints souvent, très souvent. Depuis la lune, ce vieux parchemin éparpillé dans les morceaux
de ta fenêtre ne ressemble plus qu'à une peau qui regrette les anciennes caresses.
J’en ai construit des sépultures pour amoindrir mes angoisses, des forteresses de gisants par-dessus les collines.
Faire
des tas un peu partout pour oublier.
Mais j’oublie rien ! T’entends ?!
Rien du tout !
C’était silence avant les autres, les autres.
Même les plus rebelles dans l’îlot du crâne ne voulaient plus sortir.
C’est complexe et artificiel tout ça.
Construire à l’envers, déconstruire à l’endroit et regarde luire ta circonspection compulsive. Ta bouche, ce four à rebours depuis deux siècles au moins, ça sonne creux, ça n’a pas d’age,l'errance.
L’errance, ça sonne creux.
La Convulsion même, le spasme quoi! L' écriture.
Ils ont
dit ça dans leurs paroles !
Ça sonne creux à donner à boire aux larmes,
mais qui à encore soif hein ?
Qui ?
Facile comme de jouer à la roulette du monde russe;
"à la tienne Vladimir!!! hic! Je te mettrais trois sous marin que tes enfants puissent faire joujou avec nos nerfs".
Tiens je suis debout, je navigue,
je flotte, et hop la voilure dans la gueule, la marée elle te souffle en un
rien,
une bougie,
une chandelle,
une étincelle et puis plus rien, pfuuit…
Reptilien le cerveau - loin de la carapace – il
t’a aidé à tenir jusque là.
Des Druides en haillons jetés en masse dans le
sillon d’une forêt équatoriale, paludisme en avalanche, hallucinations exquises
et chamanisme végétarien c’est plus des grains de sable qui tombent dans ton sablier,
c’est des comètes.
Et puis ça pousse, ça fait des grandes gerbes,
jaillissement incontrôlable !
Allez sort ! Chope un peu ton visage sous
le masque des autres !
Ils resteront au bord à te regarder luire
comme un dernier soleil.
Laboratoire expérimental en partie en ruine et
expérience sans véritable destin.
Des essais, des tests mais rien de définis en
dedans, beaucoup d’erreurs de données inexactes, des chromosomes un peu confus
d’avoir oubliés leurs maillots sur le rebord de la piscine.
Autour… de la lassitude et des apparences sans
lendemain, juste des exils sur des couches d’épidermes à dévoiler les soirs de
grande liesse, lorsque les corps éclaboussés confirment leurs désirs dans
l’anti-chambre d’un firmament aux allures de boudoir.
Comme ça on ne voit rien, on sent le souffle
du souffre, tout ça la nuit et le refrain désenchanté de ces sirènes que l’on à
fait notre pour s’échapper un court instant de nos étranges dédales.
Deux balles dans la tête du chien avec un rond
point bien fleuri à la croisée des mondes.
Tout ça c’est des sarcasmes, marasmes,
mélancolie, nostalgie des pourritures nobles, voies aériennes encombrées par
des chars d’assaut céleste mitraillant sans relâche les vertus à bas prix. Détestable ivresse du bon
sens et des conseillers en bonheur, vous les trouverez partout maintenant et
pour pas cher encore !
J’en ai vu d’autres passer sous les arches où l’on
pendait avant à tour de bras, égorgement, décapitation et tout au bout de la
nausée plus rien de sensible, juste du réel.
Du vécu, du fait d’armes, pas des Alpilles non
des Annapurnas de la folie à atteindre !
Sans limite, au delà des espérances et du raisonnable, contournement immédiat de la situation.
J’en ai de la situation à t’en faire péter l’évangile un
lendemain de paradis !
Il dit aussi
qu’il faudrait revoir le monde pour qu’il sente un peu autre chose qu’un parfum de
bienséance.
Mettons le feu, mettons l’accent grave sur les chaos possibles à
inventer, du bordel, des quarts de siècles indéfinis éloignés des lois et des
scrupules.
C’est cela qu’il nous reste à vivre avant de
se faire mort comme tout les autres.
C’est cela qui se plait débridant les vainqueurs
de leur honnêteté lubrique et inégalée,
toucher le but, corrompre, se pâmer, s’étaler.
Souffle du rut dans le liquide brûlant en
attendant de se forger une autre nervure un peu plus éloignée des aléas du
respect et de ses contradictions moralistes, jeter l’ancre dans la soufrière et
attendre, attendre que s’éloignent les vapeurs dans la cruauté d’un dernier
sommeil.
Balder