Mont Lozère
Un peu de la terre...
A parcourir comme un décor éclaboussé par un vent chaud.
Des rochers peints de ce matin, disposés et dociles regardent leur temps en découdre avec les siècles et ce vide à appréhender en vertige complice. Parchemin intact d'une infalsifiable lithographie déchiffrée par des ombres aux odeurs de bruyères.
Lumière de passage, enveloppe ouverte sous l'œil de la perdrix que l'on croyait perdue dans un souvenir clos. Instant d'en haut d'une cruelle fragilité. Pinceaux, brosses à rebours des dimensions célestes à l'irrégulière et imperfectible beauté.
D'une lumière, l'autre,
en saisir les fibres, ne regarder de soi,
que par les yeux du loup.
D'une steppe, un jardin,
en saisir les rires, ne regarder de soi,
que par les yeux du fou.
Balder