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Le salon de Balder
27 novembre 2012

Rencontre

7

Mes yeux n'ont pas dormi

avec Nico.

 

Nous étions loin de l'aube,

sur un quai sans enfants,

près de la porte de Bagnolet.

 

Le bus s'est éventré,

pour laisser faire,

les voyageurs.

 

Le velours était cru

sur son siège de tornade.

 

J'ai suivis une trace,

une ombre rouge,

garnison d'ossements,

compte à rebours d'une vestale.

 

Mes mains semblaient tangibles.

Le crissement des pneus, 

les rond-points humides,

Les tours égarées

du vingtième arrondissement.

 

Pas d'hommes décalqués,

sur les lames des fenêtres.

Des chevaux dans la nuque,

prêt à sauter, dans un volcan.

 

Un soleil blanc,

pour accoucher

des vieux rêves.

 

Morsure bleue,

carnaval du froid,

des heures après l'usine.

Trottoirs EN SPIRALE

murs de briques DÉTENDUS.

Fiole opaque, ouverte à jeun

texture brune d'un vieux whisky.

 

Mes yeux ont dormi avec Nico,

 

La traversée n'a durée qu'une nuit

Le matin s'est lavé

avec le reste.

 

Balder

 

 

 

 

 

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