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Le salon de Balder
31 janvier 2011

Rotterdam subway

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Légion de haricots verts perçue sur la route.
Affolée la traduction! L'ouvrier est en éveil, il circule somnambule vers l'équarrisseur, atteint presque le diaphragme, la haut, entre les tours, reçoit la demande muette d'un abécédaire ingrat louvoyant ses symboles pour quelques poignées de sels de Vichy dans l'agonie tricolore.
Musique à la demande.
Soif de rédemption. Et déjà, à genoux au niveau de la ceinture, le syndrome croissant de l'hébétude.
Majeur dressé, mégalithe anachronique.
Nous entendions les secrets des heures d'or, les sombres reptiles accouchant de nouveaux mondes vert.
Tiens la rampe, le tapis finira bien par t'envoler dans la calandre fossile d'un ectoplasme de passage.
Oh! temps suspend ton bol de nuages en dessous de ma nacelle, il me reste encore des bactéries à écrire, des âneries rusées comme mille canailles que l'on attendait plus.
Fesses serrées aux entrées de la ville, cloutées aux touches d'un clavecin, gasoil empilé sur des poumons imberbes dans la gueule du loup en pleine grève de la faim.
Monomaniaque de la monade entachée d'encre et de fiel sous un ciel lourd de tambours érotomanes frappant leurs renforts de syntonies hivernales aux étages délaissés par les courants d'air.
Une épure est passée sur l'étagère de la cuisine du monde, certaine de son vide, nouée à ses héros, vestale d'une nuit solaire irradiée,entrecuisse offerte aux quatre nombrils d'un vertige permanent.
Seriez-vous par hasard au fond de la goutte, tout au fond du bocal, où les lignes s'emmêlent aux branches de la ville plissée par des méandres d'alphabets inconnus.
Autrefois ici sous les tours inhospitalières, poussaient d'autres craintes, d'autres terreurs.
Lui écoute Brian Eno, isopode à  l'Ipod décousu du réel, il prétend l'évangile dépassant les panneaux de l'entourloupe.
Au bout du quai se faufile, une route, quelque chose est passée dans mon oreille, un trou blanc, une note allumée s'écoulant vers toujours, un jazz retrouvé à l'intérieur du désordre.
Des poupées téléopératrices couchées sur leurs scaphandres, les yeux écarquillés de pulvérine,  à mi-chemin d'une métamorphose de cipolin et de granit attendent nues le prochain train pour rejoindre le hangar d'un quidam centenaire capable de les lover dans son antre entonnoir.
Fricassée technologique de la  traversée rectiligne d'un souterrain clovisse qu'un étrange matelot un soir de déferlantes d'envergures muta en kabak, sans filet, sans résine, gouffre d'un carnet nomade aux lignes imbibées d'encre et de jervine, sous une terre d'été.

Balder

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